Dans la grande prisonpleine de tout et de riensaux parois de doux molletonqui glissent entre les mainstoute la littératuretoutes les posturestoutes les rupturestous les cris immaturesrebondissent sur les murspour estourbir les têtesici rien ne porterien ne s’ouvreles actions déjà mortesne font pas de fissureset le linceul nous couvreavant de brûler la moindre mècheici pas de remise de peinerien ne se libèrejuste la sale haineet une saine colèreseuls l’amour qui s’entêtela rage de l’insurgéun rayon de l’autre côtépercent quelques brèchesdans la grande prison…

- Des visages en avant plan de cette photo ont du être flouté car une personne s’est plainte que je ne lui ai demandé aucune autorisation.
